Enquête après le décès de 3 patients d'une clinique alternative, dont une Belge

door
Belga
Leestijd 2 min.

Les autorités allemandes, soutenues par la police et le parquet néerlandais, ont entamé une enquête après le décès d'une Belge et de deux Néerlandais qui avaient reçu un traitement "alternatif" dans une clinique allemande proche de la frontière. Cinq personnes ont été traitées la semaine dernière dans une clinique située à Bruggen-Bracht, près de Dusseldorf, a rapporté la police néerlandaise dans un communiqué. Une Belge de 55 ans, un Néerlandais de 55 ans et une Néerlandaise de 43 ans sont décédés dans les jours suivant ce traitement dans cet établissement qui se présente comme un "centre pour traitement alternatif contre le cancer", et deux femmes originaires de Pays-Bas ont été hospitalisées.

Souffrant d'un cancer du sein, la patiente quadragénaire s'était d'abord plainte de maux de tête et était devenue désorientée avant de perdre la capacité de parler. Elle est décédée samedi bien que "la cause de la mort reste peu claire" pour l'instant, a indiqué le parquet allemand de Krefeld plus tôt cette semaine dans un communiqué. D'après plusieurs médias belge et néerlandais, ce centre utilisait un produit expérimental administré aux patients par perfusion.

Les autorités allemandes et néerlandaises ont fait part de leur "inquiétude" face à d'éventuelles complications médicales chez d'autres patients qui auraient été soignés au sein de la clinique Klauss Ross.

"Bien que l'enquête médicale approfondie doive encore révéler ce qu'il s'est réellement passé, il y a en ce moment un risque de santé concret pour les patients qui ont subi un traitement dans cette clinique", a ajouté la police néerlandaise, leur demandant de prendre contact immédiatement avec le service d'urgence médical.

Sur son site internet, le centre Klaus Ross se dit "choqué" d'apprendre le décès d'un de ses patients, assurant collaborer entièrement à l'enquête. "Nous regrettons la suspicion présente dans les médias selon laquelle la médecine alternative, et notre clinique particulièrement, pourraient être tenus responsables du décès d'un de nos patients", écrit-il.

Bron: Belga